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Réussir avec la PNL 🤗

​Bonjour à toutes et à tous les amis, bienvenue dans Né pour réussir le live, vous savez qu’on est de plus en plus nombreux sur les plateformes. Merci à vous d’être présent sur Deezer, Spotify, YouTube, Facebook Live et pas encore Instagram, mais on sera bientôt présent. 

Alors aujourd’hui, j’ai une surprise de taille pour vous. C’est un moment assez exceptionnel pour moi à titre personnel et je suis très heureux de recevoir un invité de marque. Et vous allez voir, je vais vous le présenter juste après. Aujourd’hui, on a un format un peu spécial parce que comme on a cet invité de marque, je ne fais pas d’introduction avec justement des éléments probants pour développer votre business. Mais sachez qu’aujourd’hui, on va parler de PNL, mais surtout aussi de parcours entrepreneurial avec quelqu’un qui va nous donner des clés assez incroyables. Alors, avant de le découvrir en chair et en os, je vous ai, je vais vous présenter une vidéo et vous allez comprendre qui est cette personne et vous allez voir que ça va être quelque chose d’assez exceptionnel pendant cette durée de ce live.

Merci à toutes et à tous de nous suivre. N’hésitez pas à laisser des commentaires sous les vidéos et à partager et à bien sûr, vous inscrire à la page YouTube, la page Facebook aussi et lâchez nous un gros pouce pour qu’on puisse continuer à vous laisser des informations et aller chercher des invités de qualité. Les amis, c’est parti, on y va, c’est tout de suite.

Il existait des moyens simples pour redonner pleinement votre puissance, c’est-à-dire gagner en confiance en vous, passez à l’action et surtout progresser dans les domaines qui vous intéressent. Je suis Paul Péroné, je suis très heureux d’être ici pour vous présenter une synthèse des outils les plus pertinents que j’enseigne depuis plus de trente ans dans le cadre de formations, notamment en PNL, puisque je suis reconnue très, très largement dans le cadre de la formation et de l’enseignement de la PNL. On avance évidemment parfois plus vite, seul. J’en suis même plus sûr maintenant, mais en tout cas, c’est sûr qu’avec les autres, non seulement on va plus vite, mais on va plus loin, c’est ce que je crois aujourd’hui. Retrouver la foi en vous, en la vie, en vos projets pour agir d’une manière plus adaptée, avec une fois des techniques simples, efficaces, qui s’intéressent au cerveau, au système nerveux et, bien sûr, au développement des attitudes plus cohérentes, plus adaptées aux objectifs que l’on poursuit.

Yes ! Alors je vais vous introduire cette charmante, ce super invité. Bonjour Paul. Merci d’être d’être avec nous aujourd’hui.

Salut Mathieu, très heureux de passer ce bout de temps avec toi et avec la communauté. Bravo d’ailleurs pour ton d’introduction, je trouve ton petit film très sympa et me concernant, je n’avais pas revu la vidéo depuis un petit moment, c’est rigolo.

Ça fait toujours plaisir de revoir des vidéos qu’on a tourné il y a un moment et je l’ai trouvé pour être tout à fait sincère, je l’ai trouvé vraiment très efficace parce que on comprend vite ce que tu peux apporter, justement, à la communauté. Alors Paul pour commencer est-ce que tu pourrais te présenter ? Il y avait cette vidéo de présentation, mais est ce que tu ne pourrais pas te présenter pour justement nous expliquer qui tu es parce que tu as un parcours incroyable. C’est quand même assez assez fou de voir quelqu’un qui a un parcours comme comme le tien. Je te laisse te présenter.

D’accord. Alors d’abord je suis quelqu’un qui est animé par l’évolution personnelle, par la transformation, je pense qu’on est dans un monde en perpétuel changement. Et j’adore le changement, notamment quand il concerne l’être humain. Je fais ce métier depuis un peu plus de 35 ans, 36 ans maintenant et la particularité, c’est que pour revenir un peu à mon essence, ce que je suis né en communauté, donc j’ai tout de suite très jeune, été marqué par deux choses. La première, c’est d’abord l’ouverture à la différence, parce que vivre ensemble dans une communauté, c’est pas forcément évident, car c’est mes parents qui étaient dedans. J’ai suivi mes parents, mais j’ai poussé là dedans. Donc cette ouverture à la différence, m’a toujours intéressé, passionné. Et puis plus tard, quand j’ai découvert le développement personnel, évidemment, ça a eu beaucoup de sens pour moi. Et puis, la deuxième chose, c’est celui qui peut être le fait d’avoir été très jeune, marqué par des personnes qui étaient autour de moi avaient fait des vrais choix de vie. C’est-à-dire qu’ils avaient parfois quitté des fonctions très confortables parce qu’ils croyaient en un projet ou un sens qui était notamment vécu à travers ce regroupent de personnes qui, à l’époque, défendaient des causes importantes comme la défense du Larzac, comme des trucs en France qui remontent aux années 60, 65 parce que je suis né en 67. Et voilà, donc, c’est deux choses l’ouverture, à la différence, est là et la connexion, peut être très jeune à des personnes qui ont fait vraiment des choix de vie importants ça m’a probablement beaucoup influencé, sur tout mon parcours de vie et notamment à travers l’évolution personnelle. J’ai commencé par faire du sauvetage en mer pendant cinq ans et puis ensuite j’ai essayé par souci d’efficacité dans ce job, j’ai commencé à faire du développement personnel pour mieux gérer la dimension émotionnelle et relationnelle parce qu’entre souffler dans un mannequin quand on s’entraide et puis le faire auprès d’une personne quand on a la famille autour qui est en état de choc, c’est une autre histoire. Donc, du coup, je me suis beaucoup intéressé au facteur humain dans la notion de performance parce que j’étais très boosté par la performance, un peu trop d’ailleurs à l’époque. Ce n’est pas que j’étais trop dans la performance, c’est que j’avais oublié que j’existais en tant qu’individu donc dans ce sous-jacencement de la performance, et c’est comme ça qu’à travers le développement personnel du coup, j’ai eu une orientation de vie dans les premières années, centrée sur le développement d’activités en entreprise autour du facteur humain, parce que je me suis formé pour ça. Et puis, au fil des ans, j’ai monté les écoles et depuis plus de 35 ans maintenant, je forme et accompagne des centaines de personnes par an, soit en ligne ou en salle. Et je suis toujours autant animée par cette démarche de transformation personnelle et professionnelle puisque je travaille sur les valeurs.

Exceptionnel. Il y a quelque chose qui m’a vraiment marqué avec les interactions qu’on a eu, c’est ta bienveillance. Et c’est important parce que j’accompagne énormément d’entrepreneurs et pas mal de coach en marketing et en développement du business et je trouve que c’est un facteur qui est important dans le développement de l’entreprise, dans le développement humain. Bien sûr, le fait d’être ouvert comme ça et de pouvoir dire OK, pourquoi pas, faisons ça ou avançons. Est-ce que la PNL t’a aidé à justement à te développer en tant que personne ?

Alors, beaucoup. Alors après, comment ? C’est-à-dire que la PNL est une philosophie qui est très axée sur la mise à jour, la mise au jour des processus de fonctionnement qui fonctionnent puisqu’on s’intéresse au comment ça marche quand ça marche et avant, parce que ce n’est pas ma première approche de la PNL. J’ai d’abord été formée en gestalt thérapie, qui est axée sur l’accueil et la gestion des émotions et Dieu sait que j’en ai eu bien besoin. Ensuite, j’ai fait beaucoup d’analyse de transactionnelle, ça a d’ailleurs été mon premier outil pour intervenir en entreprise et puis après, j’ai eu des petites touches de PNL, mais j’avais été très séduit au départ par d’abord un livre et puis ensuite des petites touches de PNL que j’avais dans différents séminaires et en 90, quand j’ai commencé à avoir envie d’aller plus loin dans ce métier parce que j’ai commencé en 1987, novembre 87. En 90 des professionnels qui étaient beaucoup plus âgés que moi à l’époque m’avaient dit Paul tu sais, si tu veux faire carrière, vraiment et que tu veux utiliser la PNL, fais toi une vraie formation et pas seulement des petits bouts à droite, à gauche. C’est comme ça que, comme à l’époque, je n’avais pas vraiment le budget pour aller investir sur des grosses formations. J’ai donc fait venir à Grenoble Alain Cayrol, qui était à l’époque pour moi la référence. C’est toujours un homme, une grande référence, mais c’était un peu la référence en PNL qui avait co-construire l’école de PNL, l’Institut de formation PNL donc le premier gros institut français avec Joseph de Saint Pol, à Paris. Et puis, à l’époque, ils avaient déjà fait une dizaine d’années de travail ensemble et donc, du coup, ils se sont séparés. Et puis, dans ses premières années, j’ai proposé à Alain Cayrol de venir à Grenoble et puis, du coup, ça, ça a été le point de départ d’une collaboration sur dix ans puisque nous avons codéveloppé d’abord en région Rhône-Alpes, puis, à partir de 1995, dans une dizaine de villes en France la PNL et pour moi, ça a été dans votre aventure entrepreneuriale très importante et à ce moment là, mon propre développement s’est accentué évidemment par la mise en pratique de la PNL. Ce qui a été très puissant pour répondre à ta question, c’est que la PNL, d’abord, remet beaucoup en valeur on pourrait dire le potentiel humain très centré sur quand ça marche, comment ça marche ?

Ce qui veut dire qu’on est orienté sur des solutions. C’est le côté un peu opérationnel et valorisant d’être humain que j’ai vraiment apprécié dans cette approche où, après quelques années d’avant où on n’était plus dans quand un problème au fond, quelle est la cause de ce problème ? Le pourquoi du problème, on revenait beaucoup dans le sens à peu thérapeutique du terme sur le passé. Et puis, avec la PNL, ça a été les grands prémisses, on pourrait dire d’une nouvelle façon d’accompagner. C’est comme ça que le coaching est arrivé puisqu’il est arrivé 95, 96 en France et à l’époque, avec Alain Cayrol on avait d’ailleurs ouvert un deuxième département qui s’appelait l’Institut de coaching Institut de coaching international, c’est qu’on touchait à l’époque le monde francophone et puis c’est devenu une entreprise à part entière à partir des années 2000, puisque Alain Carole a repris ce département et l’a constitué dans une entreprise. Et puis après, on a chacun avancé ensemble, dans nos propres directions. J’ai recréé une deuxième structure autour du cohésion [12:48] pour ma deuxième décennie, entre 2000 et 2010 et puis lui a développé la LCI. Donc tout ça pour dire que la PNL a été pour moi un outil extrêmement puissant pour pour me recentrer à la fois sur mes valeurs, sur mes projets, mes objectifs, sur comment aller rechercher des ressources en interne pour pouvoir me déployer et mieux communiquer. Pendant toutes ces années, il y a eu aussi la rencontre avec Tony Robins, qui a été un de mes de mes mentors et à un moment, notamment avec Roger puisque tu travailles un peu avec lui. Et on salue d’ailleurs Roger si jamais il nous entend et pourquoi je parle de Tony Robins parce que j’avais une PNL qui était très puissante, très raffinée, mais un peu trop peut être mentalisé puisqu’on est un peu en France. Et le côté américain, notamment avec Robins, m’a permis d’aller plus loin dans la PNL, notamment en y rajoutant et en allant peut être plus profondément dans l’expérience personnelle. Il faut savoir que dans les années 2000, j’ai connu peut être les années les plus noires parce que suite à des années des conventions de formation et ce n’est pas important, je ne vais pas entrer dans les détails, mais je me suis retrouvé dans les années 2000 avec une perte de 130 000 francs.

A l’époque, on était en francs sur une société qui faisait 50 000 francs de capital. Du coup, il y a eu intervention du tribunal de commerce tout ça. J’avais sept salariés, 280 mètres carrés de bureaux, une belle entreprise et en fait, tout ça s’est un peu écroulé. J’ai passé les années peut-être les plus noires de ma vie à ce moment là. Et du coup, quand j’ai pour traverser cette période qui a été très, très forte, très dur, aussi, j’ai été chez un  psychiatre, j’ai eu vraiment des années très, très compliquées. Je n’ai pas mangé tous les jours pendant cette période, mais il y a une chose qui m’animais est plus que tout, c’était les séminaires de PNL que j’ai continué à animer à perte. On ne la pas trop su à l’époque et pour me redresser jamais je n’ai autant utilisé la PNL, si tu veux parce que j’en avais eu une expérience pendant dix ans, ce qui était beaucoup entre l’application, la compréhension, l’accompagnement d’autres personnes, etc. mais dans ces deux années et demie qui ont été les plus compliquées, je n’ai jamais autant utilisé la PNL pour traverser cette situation où je me revois dans ma cuisine à me remobiliser énormément et là, il y a eu vraiment une, peut être une intégration avec une profondeur comme jamais je ne l’avais eu et et du coup, je crois que dans les années qui ont suivi, je n’ai jamais enseigné la PNL de la même façon après ces années noires, et tout ça pour dire que la PNL a été pour moi un support très, très important de croissance, ça m’a permis aussi de d’aider évidemment de très, très nombreuses personnes dans leur développement. Je le fais toujours et je crois qu’après plus de cinquante mille heures de pratique de cette approche, je commence à avoir une bonne sensibilité sur l’impact que la PNL a pu avoir d’abord sur ma vie, mais aussi sur la vie de tellement d’autres personnes.

Exceptionnel. Merci Paul de ta transparence, ça me touche beaucoup parce que dans nos métiers, souvent les choses sont très enjolivé, alors je sais qu’on a quand même une vision assez commune là dessus. L’idée, ce n’est pas de montrer des Ferrari et de dire qu’on peut devenir multimillionnaire, ce n’est pas l’objectif et j’aime beaucoup ta vision de dire OK j’ai eu un challenge à un moment, je me suis appuyé sur mes compétences, sur ce que je connaissais pour travailler là-dessus parce que contrairement à ce qu’on vend généralement sur Instagram, sur d’autres supports comme ça la vie d’un entrepreneur, à ma connaissance, ça fait 20 ans que je fais de l’entrepreneuriat, ce n’est pas une droite, on est d’accord.

C’est ce qui fait la beauté de l’aventure d’ailleurs.

On est d’accord et je pense que pour les gens qui nous écoutent et qui nous regardent, c’est une clé vraiment importante de comprendre que c’est normal qu’il y ait des hauts et des bas. Et j’aimerais avoir ton avis là dessus, j’aime ce graphe où tu vois qui est comme ça en vague. Toi qui a été sauveteur et mon job à moi et je pense que le tien, tu travailles aussi pas mal là dessus et que dire aux gens quand vous êtes en bas, vous avez les clés pour pouvoir remonter, reboosté, monter votre niveau d’énergie et vos niveau de compétence, vos formations pour pouvoir vraiment rebondir et peut être, si tu n’avais pas fait cette formation à l’époque de PNL dans ta vie personnelle, tu n’aurais pas eu ce rebonds.

C’est clair et je te parle d’un rebonds, mais les rebonds ont été très nombreux et en fait, ce qui se passe, c’est que c’est une façon d’être au monde. Moi je crois réellement que les challenges, les crises que nous rencontrons sont là pour nous révéler en fait, au fond de nous à travers la manière, parce que le problème n’est jamais l’extérieur. Le problème est toujours dans la manière dont nous allons gérer la crise, que ce soit une séparation, que ce soit une perte de jobs, que ce soit un non à l’égard d’une banque où on aimerait avoir des choses. La vraie question, c’est comment interagit avec ce monde. Pour moi, c’est ça la première chose et cette interaction, elle vient d’où ? Elle vient d’abord de ce qui se passe à l’intérieur de moi et ce que je trouve de puissance dans la PNL et ce que je trouve de puissant dans la vie, c’est que la vie est là pour nous faire grandir. La vraie question, c’est est-ce qu’on a le choix ? On a un choix qui est plus ou moins conscient d’interagir et de co-construire avec ce qui nous arrive, mais c’est un choix qu’on peut faire grandir. Tu vois pas d’abord de la conscience parce que c’est la conscience qui va nous élever.

La conscience suffit pas. Il ne suffit pas d’avoir compris pour que ça marche. Il faut aussi, évidemment, qu’on ait mobiliser l’énergie qui va avec la faculté à faire face et aussi à interagir de manière constructive pour que toute la force en fait pour moi et la beauté de ce monde, réside dans ce choix que nous avons entre une stimulation qui nous arrive et la réponse qu’on va mettre en face quelles que soient les situations et c’est cela qui me fait, j’ai vraiment envie de dire qui fait cette vie, c’est de voir à quel point, quelles que soient les histoires qu’on a eu, quelles que soient les contraintes qu’on rencontre aujourd’hui et Dieu sait qu’elles sont nombreuses, mais comment une personne à l’autre, on a des écarts énormes sur la manière de faire face à des situations ? Et ça, c’est un entraînement. C’est quelque chose qui se vit au quotidien. Alors bien sûr, le succès derrière ça, c’est quoi ?

Le fait d’atteindre des objectifs, c’est de grandir, de se développer au fond, d’avoir un retour sur ce qu’on a à accroire, ce qu’on aimerait avoir. Ça peut être de l’argent, une belle voiture, etc. et puis au-delà de ce succès qui est une succession, pour moi, c’est vraiment un succès ça va se chercher avec une succession d’actions, travailler dans la même direction, tu vois. Et mais au delà de ce succès, la vraie question, c’est au delà de ça qu’est ce que je vis dans mon quotidien ? Est-ce que ce que je vis est un kiff suffisamment grand parce qu’on peut se retrouver dans les plus beaux hôtels du monde, on peut se retrouver dans les plus beaux contextes, mais la vraie question, c’est qu’est ce qui vous fait vibrer ? Qu’est-ce qui touche mon cœur ? Qu’est-ce qui m’allume véritablement ?

Et quand on connecte véritablement à ce que j’appelle moi sa mission de vie, système de valeurs personnelles et ensuite, comprendre à quoi on sert dans le monde, pour qui et qu’est ce qu’on a envie d’apporter ? Eh bien, on touche cette fameuse deuxième dimension, on a appris à être auteur, acteur de sa vie, ça, c’est des grands fondamentaux qu’on a besoin d’acquérir. Ensuite, je crois que la deuxième strate, c’est d’aller se chercher sur sa mission de vie. Et quand on est en mission il y a quelque chose de fantastique qui se passe et c’est le cas pour toi, parce que tu fais évidemment face à tout un ensemble de contraintes, mais qu’est ce qui te rend heureux ?

C’est le fait que tu as choisi d’être là. C’est fait que les situations que tu rencontres et c’est ça, être aussi un entrepreneur et pas seulement un entrepreneur professionnel dans le fait de bâtir une vie, un business, mais entrepreneur dans sa vie, avec avec son conjoint, avec ses enfants et ses amis, avec sa santé, avec tous les domaines de sa vie. Et être entrepreneur, c’est accepter, par définition, se confronter à des situations compliquées pour pouvoir grandir avec et c’est ça la beauté de la chose, c’est quand on est connecté à ces valeurs et qu’on sent que ce que l’on vit, ça fait partie de la game quelles que soient les situations positives ou négatives, parce qu’on est là pour grandir avec ces situations, ça nous met dans dans un autre facteur. Moi, ce qui m’intéresse le plus aujourd’hui dans le développement des personnes, c’est de passer, de faire ce transfert de positionnement à l’égard des situations de la vie et de grandir. Pour moi, c’est la chose la plus grande et la plus positive de pouvoir grandir avec les événements. Alors je raconte parce que moi, je parle, mais…

Et alors, franchement, les amis prenez de quoi noter parce que j’adore, tu tellement généreux qu’on écoute avec grand plaisir. 

Si tu veux il y a trois grands positionnements pour faire simple que tout le monde peut reconnaître assez vite et dans lequel on se retrouve tous et je fais évidemment partie de ces personnes. Je l’ai beaucoup fait maintenant avec le temps, j’essaie de grandir avec ça, mais ça ne s’est jamais complètement terminée. Le premier positionnement, c’est le positionnement que j’appelle un peu de soumission, de sur adaptation où on a une tendance à peu à se dévaloriser à l’égard de certaines situations, de certaines personnes, certains contextes. Et ce n’est pas un défaut, c’est une modalité de fonctionnement qui découle évidemment d’une histoire, mais il faut savoir qu’on a tendance parfois se sur adapter un système qui ne convient pas, un boulot qui nous convient pas une relation qui nous convient plus, un contexte. Mais on ne sait pas trop faire autrement et donc, la tendance que nous avons, la naturelle, c’est de se dire qu’après tout ça va quand même et qu’il y a pire autour de nous. Et du coup, il y a tout un ensemble de mécanismes comme ça qui sont des mécaniques de sur adaptation et qui font qu’au fil du temps, au fil des années, on peut réussir beaucoup dans un domaine et se retrouver à monter les barreaux d’échelle et puis, à finir en haut de l’échelle, mais en ayant ce sentiment d’avoir posé l’échelle sur le mauvais mur. Pourquoi ? Parce qu’on n’est pas allé chercher au delà du succès qu’est ce qu’on nourrit véritablement en soi ? Et quand on n’est pas dans cette dimension là, on ne s’est pas encore éclairer suffisamment de l’intérieur du coup on est très extérieur, on essaie de briller avec l’environnement, on se compare aux autres et dans cette interaction, on peut être dans cette posture un peu de soumission.

Ça, c’est la première chose et on va sans même s’en rendre compte, développer une conscience pas forcément très éveillé sur le fait que la vie est comme ça et qu’on ne peut pas faire autrement. Ça, c’est une première posture importante que je vois et là, on va retrouver des gens qui vont se dévaloriser. J’en ai fait longuement partie et donc dans ce fait sur adaptation finalement, au fil des ans, on finit par se demander qu’est ce qu’on fait là véritablement ? Et c’est là où le travail intérieur va permettre de faire, on pourrait dire une vraie transition.

Deuxième positionnement que je vois, et on le voit notamment un peu à travers ces situations contraignantes qu’on traverse. On peut parler du COVID, du PASS, de ces situations autour où là pour le coup, les gens sont en tension interne parce que subissant dans certains domaines de leur vie, ils vont tout d’un coup avoir des réactions qui sont au contraire très contrôlante, très agressives parfois où là, je veux absolument m’en sortir. Je veux tout contrôler, ma vie, les autres, le monde et je me retrouve dans une certaine agitation, une certaine tension, une certaine j’en veux toujours plus. J’en veux toujours plus avec derrière, dans cette peur, en quelque sorte, de ne pas y arriver. On sent qu’on est un peu dans un devoir de réussir, dans un besoin de tout contrôler, un besoin de briller à l’égard des autres. C’est un peu le contrepied de ce que j’évoquais avant et dans ces deux modalités en fait, on est toujours dans un rapport au monde qui est un rapport un peu de soit de soumission, soit de contrôle.

Donc dans ce truc là, on fait ce qui se passe est qu’on a une forme d’insécurité intérieure qui va nous connecter un peu à notre égo qui va soit nous mettre dans de la adaptation, soit au fond du besoin de contrôle. Donc ça, c’est un peu les deux gros. Et puis il y en a une troisième qui oscille un peu entre les deux, c’est celle des personnes qui sont un peu dans ce que j’appelle la procrastination heureuse, c’est-à-dire que tout n’est pas super, mais bon, je m’intéresse à des tas de choses, j’écoute des vidéos, je lis des livres, mais la réalité, c’est que je change pas, je passe pas à l’action. J’intègre pas dans mon quotidien des choses pour pouvoir faire évoluer les choses, c’est-à-dire que je me dis que pour l’instant, ça va, ça va plutôt bien. Il y a pire que moi et que donc, on est un peu dans ce confort parce que le système nerveux adore le confort. Il adore ce qu’il connaît et du coup, on reste un petit peu la dedans et on finit un peu tu sais, comme dans cette pièce dans laquelle tu restes longtemps, mais tu te rends pas compte que l’odeur, il serait temps d’aérer parce que t’es dedans. Ce n’est qu’en sortant du système que d’un coup, tu te rends compte tu t’es retrouvé un peu longtemps enfermé dans un système qui n’allait pas, une relation qui n’allait pas, un job qui n’avait pas, une santé qui allait pas trop, mais comme on s’est habitué à être là dedans, on est dans cette fameuse procrastination heureuse et on n’a pas décidé et c’est là que la PNL peut faire la vraie différence, c’est-à-dire de mettre l’énergie pour changer, d’aller se chercher sur les modalités qui vont permettre d’évoluer.

Et pour ça, ça suppose de prendre des responsabilités. Je dis toujours qu’il n’y a pas de liberté sans prise de responsabilité et cette responsabilité pour qu’elle soit prise avec bonheur encore faut il qu’elle soit prise de l’intérieur, c’est à dire quels sont les systèmes de valeurs qui sont importants à mes yeux aujourd’hui, que je peux détecter d’ailleurs à travers mes frustrations du moment parce que chaque frustration est finalement là pour nous révéler si importants et à partir de là, de me dire Wow, qu’est ce qui m’anime ? Quelle responsabilité je prends ? Où sont mes désirs ? Où sont mes passions ?

Où sont mes sources de stimulation les plus grandes et à partir de là, de faire des choix sur des visions qui vont privilégier en quelque sorte des visions, des projets et des objectifs qui vont privilégier ça. Et à partir de cette conscience, à la fois de ses valeurs et de ses visions, cette énergie, elle va monter, elle va monter, cette motivation va monter.

Après, j’ai juste à m’entourer de personnes à trouver, c’est incroyable sur Internet ce que je peux trouver comme ressource pour avancer, pour interagir, pour pour se former et c’est comme ça que je crois que les choses reprennent de la puissance. Mais Dieu sait qu’est ce qu’on est heureux quand on est animé par quelque chose qui vient de l’intérieur parce qu’on fait ce qu’on aime ? Et c’est dans cette dimension de mission qu’on est capable d’assumer des zones de pression de dingue. On adore le succès à l’avenir, mais le plus important, le succès, c’est juste une cible. Ce qui importe, c’est la manière dont on y va et le plaisir qu’on prend à progresser dans cette direction-là parce qu’on sent que en allant dans cette direction, on va pouvoir soutenir, aider et contribuer. Moi, je dis qu’il y a deux choses qui rendent vraiment heureux. C’est un avoir le sentiment que ce que je vis, ce que je fais, ce que je partage, je l’ai choisi. Et la deuxième chose, c’est le sentiment d’être utile, utile pour des personnes, utile pour une société, utile pour un environnement. Bref, donc, c’est ça qui m’anime beaucoup comme tu peux l’entendre. 

Excellent, merci Paul, parce que là, c’est vraiment c’est génial tu as donné des clés assez incroyable et on sent que c’est ta mission vraiment, tu es animé par ça et j’invite tous les internautes ou les auditeurs qui nous écoutent à trouver aussi leur mission. Et j’ai vraiment aimé cette représentation de l’échelle et effectivement, il m’arrive très souvent de coaché des gens, toi aussi de coacher des gens qui sont arrivés vraiment en haut de l’échelle. J’ai un client qui fait 400.000 euros par mois, qui est dans une grosse grosse société Big Pharma et il n’est pas heureux et il ne sait pas comment sortir de là parce qu’il s’est mis dans une situation où ces frais sont sont très hauts et alors effectivement, quelqu’un d’extérieur va dire mais écoute, tu ne vas pas plaindre quelqu’un qui gagne 400.000 000 par mois. Non, certainement pas, mais il a le droit d’être malheureux. Tu vois et effectivement, je pense que la PNL t’aide à avancer là-dedans. J’avais une question d’un point de vue entrepreneurial. Tout à l’heure tu as parlé de ton parcours et dans les années 80, tu as commencé en 87 jusqu’en 90 avec la PNL, tu sais c’est un peu comme dans les années 50 où les gens faisaient du culturisme ou du bodybuilding, on les prenait pour des fous. Donc toi, tu devais être dans ce qu’on appelle l’océan bleu, c’est-à-dire très peu de concurrents, des gens qui connaissent pas, c’est un de mes cas pour une de mes entreprises où on fait un métier qui est un peu particulier donc les gens ne connaissent pas. Comment est-ce que toi, tu as fait justement pour un peu évangéliser autour de toi un public ? Ou parce qu’elle n’est pas qu’il y ait pas Internet ? 

Non. 

Comment est-ce que tu as fait justement pour sortir de cet océan bleu et faire connaître un peu ton son savoir faire ? Parce que je pense que tu parlais d’Alain Cayrol tout à l’heure, vous avez quand même fait beaucoup pour évangéliser un peu autour autour et il y a beaucoup de coach actuellement qui travaillent aussi de ces ressources là. C’est aussi un peu, certainement grâce à vous. D’ailleurs tu parlais de Roger, plein de gens comme ça qui étaient-là depuis très longtemps et qui ont fait aussi beaucoup de choses. Aujourd’hui, on voit pléthore de coachs sur les réseaux sociaux ou des gens en plus qui, malheureusement, n’arrivent pas forcément à vivre de cette activité et qui sont passionnés parce que ce n’est pas forcément, ce que j’apprends aussi dans mes webinaires, dans mes séminaires et mes formations, c’est à vivre de son activité. Mais qu’est ce que tu pourrais donner comme conseil justement, quand tu arrives comme ça dans un univers et pour essayer de positionner ou évangéliser un peu ton public ?

Alors tu sais bien puisque tu est dans le business. Il y a des principes sur lesquels où tout repose. Le premier, c’est qu’il fait attractif. Le deuxième, c’est qu’il faut convertir. Et troisièmement, il faut savoir livrer. Donc, moi, qu’est ce que j’ai fait au départ ? J’ai me suis d’abord formé. C’est très important parce que se former avec des personnes que j’ai choisi comme étant des mentors, j’ai cherché les meilleurs et j’ai beaucoup investi dedans, énergie argent pour me former.

Et vraiment, c’est la meilleure façon aujourd’hui d’intégrer des savoir-faire qui sont importants si on parle d’accompagnement, de coach, notamment, de coaching ou autre, c’est devenu un vrai métier. Je peux vous dire que dans ces trente dernières années, il s’est beaucoup affiné, ce métier. La première chose se former. La deuxième, c’est qu’après une fois qu’on est prêt à y aller, et bien faut oser, il faut passer le pas et même si on n’est pas complètement au top. Moi, j’étais très animé de l’intérieur donc comme j’ai la première année où j’ai dû aller chercher du monde pour réunir des personnes autour de la première formation que je faisais à l’époque, j’étais à Grenoble, donc avec Alain Cayrol. J’avais choisi une star, en quelque sorte, donc du coup, j’ai décidé de monter un groupe, ça m’a pris un an et j’ai fait des conférences, des conférences, des conférences, des conférences. J’ai informé moi, pendant les trois premières années, je faisais pratiquement deux conférences par semaine que je travaillais avec des petites annonces et tout ça et je me suis retrouvée combien de fois avec parfois 2 personnes, parfois 50, parfois plus, parfois moins et donc je n’ai jamais cessé d’envoyer en quelques sorte. On n’avait pas les réseaux sociaux, mais j’ai beaucoup travaillé pour aller au devant des personnes, créer du lien avec eux et puis, à partir de là, l’interaction, ça s’est fait. Après, on a fait les premiers séminaires, on a continué.

En général quand tu met en place des séminaires, c’est les deux ou trois premiers presque les plus simples à mettre en place parce qu’au début, tu vas commencer à communiquer, tu vas attirer ceux que tu connais tu des autres. Le deuxième, tu vas commencer à attirer ceux que tu n’avais pas attiré la première fois, mais qui vont venir parce qu’ils ont entendu parler de toi, mais c’est à partir de la troisième fois que tu vas avoir besoin de ce qu’on appelle un système, un système, c’est à dire un travail, il y a des étapes précises pour pouvoir évidemment attirer, aujourd’hui avec les réseaux sociaux, on a beaucoup de matériel, mais en même temps, il y a beaucoup plus de monde.

Mais c’est quand même, je crois en termes de technologies, beaucoup plus facile aujourd’hui de toucher du monde, même si on est plus nombreux. Et le point clé de façon que vous ayez peu de monde ou beaucoup de monde, le point qui va faire toute la différence, c’est votre capacité pour moi à créer du lien avec les personnes, c’est à dire d’avoir une clarté de positionnement. Ensuite, c’est un travail de vulgarisation des points sur lequel vous accompagnez les personnes, quels sont leurs problèmes, quelles sont les solutions vers lesquelles vous les amener ? Savoir parler à son public, c’est très important. Et puis, la troisième chose après c’est de rayonner votre message n’est pas seulement pour vendre un produit ou pour les attirer à vous, mais simplement pour vous faire passer ce qui vous anime, c’est à dire sensibiliser des personnes sur votre message, sur vos clés, sur votre réflexion, sur votre éthique.

Donc, ça, c’est un travail de conception et j’ai envie de rayonnement de communication. Il y a des strates à passer et c’est évidemment important d’apprendre à le faire parce qu’on gagnera beaucoup de temps après, une fois qu’on a attiré des gens à soi, c’est-à-dire qu’on a récupéré au moins un mail, un prénom pour moi, tout l’enjeu, ça va être de créer du lien avec ces personnes. Et créer du lien, ça veut dire interagir, parler, humaniser en quelque sorte cette relation et il y a plein de façons de le faire. Tu le fais très bien, notamment avec, par exemple, ce type d’intervention où tu invites les gens à découvrir, mais aussi à interagir avec toi ou avec des personnes avec lesquelles tu as décidé d’avancer.

Cette interaction est essentielle, créer un groupe, créer une communauté, c’est très, très important. Et puis enfin, à partir de là, après, il va falloir livrer, c’est à dire offrir aux gens des prestations qui rentrent dans le cadre de leur demande et du positionnement qui a été choisi. Et ça, c’est quelque chose qui n’a jamais fini. Un, il va falloir attirer 1, il va falloir transformer et 3, il va falloir livrer. Attirer, ça se permet d’obtenir des contacts, transformer, ça permet d’obtenir des clients et une fois qu’on a livré correctement, ce qui permet d’obtenir des fans, c’est quelque chose qui n’est jamais fini. En termes de, on pourrait dire, d’ossature et de construction de business.

Mais pour que ça fonctionne, je crois que la clé la plus importante, c’est d’être au clair, de ce qu’on a envie de faire passer, parce que je fais passer un message pour aller vendre un produit ou faire passer un message parce que je suis touché par une chose et j’ai juste à cœur de sensibiliser des personnes sur leur capacité à se transformer dans ce domaine-là ou à trouver des solutions dans le domaine pour lequel j’ai décidé de communiquer que ça peut être, je ne sais pas peu spécialisé dans la dépendance affective, dans le business, la confiance en soi. Bref, quelle que soit la situation que je choisis, le positionnement que j’ai choisi. L’important, c’est d’avoir un message qui vibre de l’intérieur et qui soit, dont j’ai l’impression que celui qui le fait passer est d’abord rémunéré par le plaisir qu’il a donné à l’événement. Le retour, le feedback, le succès pour moi, c’est juste une conséquence.

Et cette clé est vraiment extraordinaire. Merci de nous la partager, Paul. Et c’est ce que j’allais te dire en fait dans ton marketing, que ce soit sur ton site web, tes vidéos, ton travail que tu fais, ta personnalité ressort à un point c’est incroyable. Et pour moi, moi qui ai eu une agence pendant pendant vingt ans, une agence de communication et de marketing où on a travaillé pour des grandes marques. Pour moi, c’est vraiment la clé dans le coaching, dans l’accompagnement, c’est d’être en sincérité. Et tout à l’heure tu as dit un mot qui est vraiment vraiment fort parce que c’est de délivrer la passion avant de délivrer le produit. et quand on voit qu’il n’y a pas de réussite, je dirais business, j’entends, je ne permettrai pas sur d’autres choses quand quand on voit que ça bloque à ce niveau là souvent, les gens sont. Ils sont bloqués parce qu’ils n’ont pas réussi à transmettre cette passion, à aligner leur identité, leur identité forte, leur identité de marque, leur identité d’entreprise et souvent, quand on est coach ou qu’on accompagne souvent sa propre identité, que l’on met dedans, on ne peut pas se cacher trop longtemps derrière un faux persona fait une fausse image. On ressort très vite sur les réseaux sociaux.

Quand tu travailles sur ta page YouTube, quand tu travailles sur des réseaux sociaux, tu ne peux pas ne pas être aligné avec ta personnalité et tes valeurs et ça m’a amené justement à la question suivante comment pour toi, concilier ta personnalité, donc ta vie privée en tant que personne, mari ou femme ou père de famille, maman et entrepreneur qui aujourd’hui, dans nos métiers, on est des entrepreneurs à exposer vraiment exposé de la part de beaucoup de médias. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui n’arrivent pas à passer le pas parce que ça peut devenir compliqué. Je parle des grands médias, ça peut être des TV courantes, mais je parle surtout des réseaux sociaux. Comment est ce que toi tu fais pour concilier tous ces éléments là et pour te protéger aussi ?

Alors, le point clé, c’est le pourquoi on fait ça. Ça revient à ses finalités et à ce système de valeurs. Et l’équilibre dans lequel on décide d’être et tout le monde ne va pas construire son activité de la même façon avec ses domaines, on va dire d’équilibre, de vie de la même façon parce qu’on n’est pas la même personne. Par contre, ce qui est commun, je crois au fait de se sentir heureux, c’est le fait d’abord de bien méditer sur l’ensemble de ses domaines de vie perso, social, professionnel, amical, affectif, famille et autres et ensuite de se dire où sont mes véritables priorités. Et tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Tout le monde n’a pas les mêmes sensibilités, tout le monde n’a pas les mêmes façons de se développer, tout le monde n’a pas le même message donc il faut trouver sa couleur et l’important, c’est au fond d’être le plus authentique avec ses choix de vie. Ce qui est vrai pour une personne n’est pas forcément vrai pour une autre personne. En ce qui me concerne, moi, je suis très animé, c’est-à-dire que la partie professionnelle et personnelle est parfois un peu confuse. Pourquoi ? Parce que par exemple, j’adore voyager. J’utilise beaucoup mon métier pour aller à la rencontre des gens et du coup, de voyager en même temps. J’adore les gens, c’est à dire qu’en séminaire. Je ne suis pas seulement pour eux, pour pour pour enseigner, même si c’est une des valeurs importantes qui me porte aujourd’hui, c’est la transmission.

Mais au delà de ça, moi, j’ai besoin de connecter avec les gens. Par exemple, j’ai fait des choix d’avoir des groupes qui ne soient pas trop importants parce que je veux préserver en quelque sorte la qualité de cette relation, cet échange, cette intimité qu’on a. Et si un jour ceux qui me connaissent, ils sont venus, par exemple dans des universités d’été comme à Pralognan ou différents séminaires te diront qu’il y a une connexion. Moi, j’ai besoin de vivre quelque chose qui ne soit pas seulement une relation enseignant enseigné, mais j’ai besoin de me retrouver autour d’une table donc je vais très volontiers manger avec des stagiaires.

Ça va. J’aime pas avoir cette séparation entre les stagiaires, ce c’est pas mon truc. Maintenant, il y en a d’autres qui l’ont et c’est très bien. Quand je discute avec mon frère de cœur et amis d’amis David La Roche, par exemple, on a des conceptions assez différentes. Mais pourquoi ? Parce qu’on n’a pas les mêmes sensibilités. Lui va adorer les très grands groupes et jamais il n’ira jamais manger avec des stagiaires ou alors c’est dans un cadre qui a été défini peu, très, très spécial. Moi, le fait d’avoir cette distance-là, je ne suis pas bien. Quand je suis invité, par exemple, sur des gros événements et qu’on me coupe un peu la distance avec les gens, on me privilégie dans des espaces, je le fais. Mais la réalité, c’est que moi, j’ai besoin, j’adore me retrouver autour d’une table et discuter avec les gens parce que j’aime ça, c’est ma sensibilité.

Donc je fais des trucs, des événements et des grands groupes, mais je ne suis pas aussi heureux que quand je suis avec dix, quinze, vingt personnes pendant 20 jours à la montagne ou à faire du sport ensemble, daire des trucs à côté parce que parce que c’est un kiff. Je crois que j’ai beaucoup d’amis aujourd’hui qui découle des relations que j’ai pu co-créé avec ces personnes. Parfois sur un séminaire, deux séminaires, trois séminaires en plus, on a des formations qui sont parfois assez longues, dans des transitions de vie qui sont assez importantes donc on crée des liens qui sont assez forts. Et en plus de ça, moi, j’ai besoin de travailler des gens avec qui je partage évidemment des valeurs fortes. J’ai vraiment une connexion de cœur et je suis assez ouvert à des personnalités assez différentes, parfois d’une personnalité à l’autre, je vois bien que les gens ne sont pas forcément sensibles aux mêmes choses.

Il se trouve que j’ai une caractéristique, c’est que je m’ouvre assez largement à des personnes assez différentes, de milieux assez différents et j’aime cette relation humaine forte, même si, par exemple, j’adore la performance, j’adore échanger avec des gens qui ont des succès de dingue, quel que soit le domaine dans le sport, l’entreprise, le monde artistique. Mais derrière tout ça, je peux passer une demi heure à discuter avec une personne qui n’a pas du tout de succès et avoir autant de plaisir. J’aime les gens, j’aime la nature humaine et ça, c’est quelque chose pour moi qui me nourrit énormément dans ma vie et j’en fais une valeur importante dans mes séminaires, de pouvoir être en lien quand c’est possible parce que j’ai aussi des moments où ça ne l’est pas et puis j’ai aussi des moments où j’ai besoin de me retrouver. Et puis, j’ai aussi des moments où j’ai besoin de couper parce que j’adore le monde parce que j’adore aussi tentant de me retrouver. J’adore aussi prendre du temps. Bref, j’essaie de jongler avec tous ces domaines. Ce qui m’intéresse pour moi, c’est cette diversité, cet équilibre et le seul indicateur qui me montre que je suis à ma place, c’est le plaisir et le kiff que je prends à être à la place où je suis. En fait, c’est ça mon indicateur, sachant que je suis quelqu’un qui aime en même temps la variété. J’adore la formation. Je ne sais pas si je parle tout seul.

Si je suis là, il y a eu un petit, il y a eu un petit challenge, mais on a tous bien entendu. Paul, merci vraiment, c’est extra. Tout ce que tu nous a partagé, c’est vraiment quelque chose d’assez formidable. J’aimerais te poser une question et c’est vraiment une question entrepreneuriale fondamentale pour moi. Quels sont les pièges à éviter pour toi en tant qu’entrepreneur, quand on lance son activité ? 

Alors c’est une question qui est très large parce que des pièges, il y en a beaucoup. Il y en a beaucoup. Le premier, c’est de passer son temps sur des choses sur lesquelles on n’est pas bon. J’ai envie de dire c’est déjà allé chercher ce sur quoi je suis bon, ce sur quoi je me fais plaisir, ce sur quoi je pétille et apprendre à s’entourer de personnes qui vont prendre en charge les tâches qu’on n’aime pas prendre et dès que l’on peut déléguer, c’est vraiment une chose très, très importante parce que perdre son temps sur des choses qu’on ne sait pas faire, ce n’est pas une bonne chose. Ensuite, la deuxième chose sur laquelle j’exerce de plus en plus de vigilance encore aujourd’hui parce que c’est une tendance, je suis ouvert, très curieux donc j’ai tendance à ouvrir des boucles, parfois dans différents domaines. Et je dirais c’est se recentrer sur son essentiel, c’est à dire apprendre à dire non et de mettre son accent sur sa priorité.

Quelle est ma priorité cette année et sur quoi je décide de coconstruire et d’éviter de se disperser parce que la dispersion, c’est pour moi la deuxième erreur la plus importante. Il n’y a pas mieux pour échouer à long terme que d’avoir perdu son temps dans différentes directions. Donc, au début, c’est bien de s’ouvrir à différentes choses quand on est en phase de recherche. Tu vois, par exemple, prenons le développement personnel, c’est bien de s’ouvrir à différentes approches. Il y a un moment donné où, quand on a été accroché par une chose, ce qui paye, c’est la profondeur.

Moi, je dis toujours que le succès, encore une fois, c’est une succession d’actions orientées dans la même direction. Si je veux par exemple faire de la musique et que j’ai dix ans pour devenir pour devenir bon, mieux vaut que je travaille un seul instrument pendant dix ans qu’un instrument tous les ans, même si la variété stimule la réalité, c’est que la variété. Si on veut construire et se développer, aller dans la profondeur, c’est pour moi la clé. La deuxième clé, ce serait peut être d’éviter la dispersion. Ça, c’est le point important. La troisième, c’est au delà du plaisir qu’on prend et de la capacité à déléguer ce qui ne va pas, c’est de rester dans l’axe. Je dirais que s’il y avait une troisième chose, c’est de bien s’entourer parce que seul, on dit que parfois, on va plus vite. Je crois que seul, on va plus vite et plus loin. C’est d’ailleurs dans l’introduction de la vidéo, c’est à dire que s’entourer de personnes.

D’ailleurs, il y a différents types de personnes. Alors si vous voulez bien vous entourer dans le développement, quel qu’il soit, la première chose, c’est de devenir responsable. La deuxième chose, c’est de définir sa mission. Pour qui et pourquoi et qu’est ce que j’aurais privilégié ? La troisième, c’est créer une équipe, créer un environnement qui soit adapté et pour mettre un peu à ouvrir un peu le tiroir de l’environnement dans la dynamique de groupe, c’est d’être soutenu par des gens qui ont un regard bienveillant sur soi, ça, c’est très important. On trouve ça beaucoup aujourd’hui dans les Mastermind. La bienveillance, ça veut dire c’est l’idée qu’on peut tout poser.

Il n’y a pas de jugement, il n’y a pas de valeurs, on est dans une intimité et avoir des gens avec qui je peux tout poser, c’est très important. Le deuxième, c’est des personnes qui m’inspirent, qui m’inspirent et tout le monde devient inspirant dans une dynamique collective. Bien sûr, il y a ceux qui sont devant et qui sont un peu des mentors et des gens comme ça. Mais en fait la réalité est qu’il y a plein de personnes qui nous inspirent parce que dans leur quotidien, on les voit se transformer. On les voit avancer et ça, c’est très inspirant d’être entouré de gens qui sont inspirants par leur démarche. La troisième chose, c’est le soutien, parce que c’est la tendance qu’on a subie, c’est dès qu’on a des problèmes, on s’isole. C’est le facteur premier du système humain, je ne suis pas bien, je me couche que Chemisage rentre un peu dans la dévalorisation parfois, alors que l’inverse, c’est très important, c’est d’avoir le soutien et l’interaction avec des personnes à être soutenu et soutenir ça, c’est vraiment fort dans une dynamique.

Et puis être en lien avec à la fois des personnes bienveillantes, avec des gens qui vont le faire évoluer sur mes comportements, qui sont authentiques, ça veut dire quand ça ne va pas, que ça ne va pas et du coup, qui m’invite à grandir, des gens qui m’inspirent, des gens qui vont parfois m’aider aussi à me connecter au sens profond de qui je suis et pour quelles raisons finalement, je vibre autour de telle ou telle démarche ou telle activité. Je crois que ça, c’est la force d’un collectif, mais bon, j’ai grandi en communauté donc je peux pas avoir un autre discours que celui là. Mais je crois que tous les moments où j’ai pris de l’accélération dans ma vie. Bien sûr qu’au départ, il y a quelque chose qui s’allume à l’intérieur qui est intrinsèque, mais après la véritable force, on l’a dans l’interaction qu’on a avec les personnes qu’on rencontre et et avec les personnes avec lesquelles on avance. Ça, c’est très important. 

Super Paul, merci, merci pour ce partage est la générosité. Pour être sincère, je ne m’attendais pas à ce que tu me donnes autant et ça ne m’étonne pas de toi. Vraiment cette générosité et je escompte que tout le monde a bien noté des informations qui étaient très, très intéressantes, très, très importantes pour nous tous, entrepreneurs, auto entrepreneurs, solo entrepreneurs, des gens qui veulent simplement lancer leur activité ou qui pensent à le faire. Merci Paul à toi. Où est ce qu’on peut te retrouver, Paul, sur un site certainement ? Si on tape Paul Pieroni Institut France, on tombe sur ton site ?

Alors c’est très simple, ceux qui voudraient en découvrir un peu davantage, tapez Paul Pieroni sur sur Google et là, vous avez le choix entre les réseaux sociaux, le site Internet, les chaînes YouTube et tout le bazar, j’ai énormément de contenu en ligne donc vous pouvez me retrouver facilement. Et merci aussi pour ta démarche de Vous êtes né pour réussir, j’adore ton titre.

Merci !

Moi je dis vous êtes né pour réussir et pour briller, briller de ce que vous êtes, briller de votre unicité, de votre dimension artistique et quand vous pouvez la mettre au service du monde, du coup c’est clair que vous allez découvrir ce qu’est la puissance de réussir et c’est réussir en contribuant à son environnement parce que je crois qu’on ne peut pas grandir sans son environnement. Et merci en tous cas à toi de cette invitation, je suis très honoré et puis de participer à ce mouvement. Je sais que tu fais beaucoup de choses dans le monde de l’entrepreneuriat donc je ne peux qu’inciter les personnes qui te suivent à continuer à te suivre pour le remarquable travail que tu proposes.

Merci beaucoup, Paul. Si t’avais un dernier mot à dire à nos auditeurs et internautes ? Une dernière phrase.

Vous êtes né pour réussir et pour briller donc avancez dans cette direction et ne perdez pas votre temps.

Merci beaucoup à toi, Paul, merci à toi, merci pour ton temps, bonne continuation, je sais que tu as beaucoup d’événements en ce moment et que la reprise est là donc on est très content. J’espère que nous, on se retrouvera bientôt pour différents événements avec grand plaisir. Merci à toi.

Merci beaucoup. 

A très bientôt.

Avec grand plaisir, merci Mathieu.

Merci à vous tous et à vous toutes de nous avoir suivi pour ce nouvel épisode, ce nouveau numéro de Né pour réussir. Vous avez vu tout ce que vous a donné Paul, c’était assez incroyable. Quelle générosité ! Quelle temps ! Tout ce qu’il nous a donné, c’est fabuleux. J’avais vraiment envie d’inviter Paul Pieroni dans cette émission parce que vous savez qu’aujourd’hui, c’est vraiment un levier qui va vous permettre de développer votre business et je le dis vraiment de bon cœur et je veux vous aider vraiment à développer votre activité. Voilà les master entrepreneurs, les amis, n’hésitez pas pour ceux qui veulent continuer, vous avez toujours la formation First Step qui est en ligne. Vous allez sur mn, Mathieu Nadal.com, mnmarketing, vous avez la formation Fist Step qui est là, vous allez directement dessus et vous pouvez vous connecter. Je vous dis à très, très bientôt, likez la page, abonnez-vous pour recevoir le prochain événement, on va recevoir des invités cette année assez incroyables, aussi incroyable que Paul et on pourra échanger sur différentes thématiques, la motivation, l’action, l’entrepreneuriat, le développement personnel et je vous dis à très bientôt les amis et n’oubliez pas vivez entrepreneur !